- EAN13
- 9782213641362
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 16/05/2007
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 22,50
La corrida a inspiré les plus grands artistes et nombre de théoriciens. Mais
nul, à ce jour, ne s’était aventuré à philosopher sur elle. C’est le défi qu’a
relevé Francis Wolff. A le lire, on comprend que la corrida, parce qu’elle
touche aux valeurs éthiques et qu’elle redéfinit l’essence même de l’art, est
un magnifique objet de pensée.
La corrida est une lutte à mort entre un homme et un taureau, mais sa morale
n’est pas celle qu’on croit. Car aucune espèce animale liée à l’homme n’a de
sort plus enviable que celui du taureau qui vit en toute liberté et meurt en
combattant. La corrida est également une école de sagesse : être torero, c’est
une certaine manière de styliser sa vie, d’afficher son détachement par
rapport aux aléas de l’existence, de promettre une victoire sur
l’imprévisible. La corrida est aussi un art. Elle donne forme à une matière
brute, la charge du taureau ; elle crée du beau avec son contraire, la peur de
mourir ; elle exhibe un réel dont les autres arts ne font que rêver.
Sous la plume jubilatoire de Francis Wolff, on découvre ce que Socrate pensait
de la tauromachie, que Belmonte peut être comparé à Stravinsky, comment Paco
Ojeda et José Tomás fondent une éthique de la liberté et pourquoi Sébastien
Castella est un virtuose de l’impassible…
nul, à ce jour, ne s’était aventuré à philosopher sur elle. C’est le défi qu’a
relevé Francis Wolff. A le lire, on comprend que la corrida, parce qu’elle
touche aux valeurs éthiques et qu’elle redéfinit l’essence même de l’art, est
un magnifique objet de pensée.
La corrida est une lutte à mort entre un homme et un taureau, mais sa morale
n’est pas celle qu’on croit. Car aucune espèce animale liée à l’homme n’a de
sort plus enviable que celui du taureau qui vit en toute liberté et meurt en
combattant. La corrida est également une école de sagesse : être torero, c’est
une certaine manière de styliser sa vie, d’afficher son détachement par
rapport aux aléas de l’existence, de promettre une victoire sur
l’imprévisible. La corrida est aussi un art. Elle donne forme à une matière
brute, la charge du taureau ; elle crée du beau avec son contraire, la peur de
mourir ; elle exhibe un réel dont les autres arts ne font que rêver.
Sous la plume jubilatoire de Francis Wolff, on découvre ce que Socrate pensait
de la tauromachie, que Belmonte peut être comparé à Stravinsky, comment Paco
Ojeda et José Tomás fondent une éthique de la liberté et pourquoi Sébastien
Castella est un virtuose de l’impassible…
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