- EAN13
- 9782213648163
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 16/04/2008
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 29,00
En 1857, un groupe de jeunes gens s’abandonnant aux joies d’une partouze
dans un hôtel particulier sont condamnés pour outrage public à la pudeur,
parce qu’un curieux les épiait par le trou de la serrure. En 1893, les
étudiants des Quatr’z Arts déclarent aux juges la guerre du nu. Dans les
années 1960, les nudistes et les femmes en monokini provoquent des
controverses passionnées. Chaque fois les mêmes questions se posent : où finit
le public et où commence le privé? Que peut-on montrer, que doit-on cacher?
A travers une enquête qui mêle le droit, l’architecture, la littérature
et la psychiatrie, Marcela Iacub raconte l’histoire de la pudeur publique. On
y découvre comment le droit a longtemps partagé le monde visible entre licite
et illicite, substituant à l’espace réel un espace institutionnel et
politique.
Aujourd’hui, ce vieux mot de pudeur a disparu de nos codes pour être
remplacé par celui de Sexe. Mais, loin de faire le récit épique d’une liberté
durement conquise, Marcela Iacub analyse les transformations des techniques
par lesquelles l’Etat s’est donné notre sexualité en spectacle au cours des
deux derniers siècles, et a conditionné nos espaces, nos vêtements, nos
pratiques et même certaines de nos maladies mentales. Elle invite ainsi à une
histoire politique du regard.
On retrouve dans Par le trou de la serrure les ingrédients qui ont fait
le succès des précédents ouvrages de Marcela Iacub : un examen sans concession
des illusions de notre prétendue libération sexuelle, et un art tout
particulier de faire du droit une discipline totale, à la fois poétique et
critique.
dans un hôtel particulier sont condamnés pour outrage public à la pudeur,
parce qu’un curieux les épiait par le trou de la serrure. En 1893, les
étudiants des Quatr’z Arts déclarent aux juges la guerre du nu. Dans les
années 1960, les nudistes et les femmes en monokini provoquent des
controverses passionnées. Chaque fois les mêmes questions se posent : où finit
le public et où commence le privé? Que peut-on montrer, que doit-on cacher?
A travers une enquête qui mêle le droit, l’architecture, la littérature
et la psychiatrie, Marcela Iacub raconte l’histoire de la pudeur publique. On
y découvre comment le droit a longtemps partagé le monde visible entre licite
et illicite, substituant à l’espace réel un espace institutionnel et
politique.
Aujourd’hui, ce vieux mot de pudeur a disparu de nos codes pour être
remplacé par celui de Sexe. Mais, loin de faire le récit épique d’une liberté
durement conquise, Marcela Iacub analyse les transformations des techniques
par lesquelles l’Etat s’est donné notre sexualité en spectacle au cours des
deux derniers siècles, et a conditionné nos espaces, nos vêtements, nos
pratiques et même certaines de nos maladies mentales. Elle invite ainsi à une
histoire politique du regard.
On retrouve dans Par le trou de la serrure les ingrédients qui ont fait
le succès des précédents ouvrages de Marcela Iacub : un examen sans concession
des illusions de notre prétendue libération sexuelle, et un art tout
particulier de faire du droit une discipline totale, à la fois poétique et
critique.
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