- EAN13
- 9782213620039
- ISBN
- 978-2-213-62003-9
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 26/05/2004
- Collection
- MAKTABA
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 cm
- Poids
- 254 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 892.783
- Fiches UNIMARC
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Offres
« Sajah, de la tribu des Bani Tamim, se proclama
prophétesse après la mort de Muhammad et rassembla
autour d'elle les membres de son clan ; ceux-ci
se mobilisèrent pour la soutenir et faire triompher
sa cause. Elle leva une armée, en prit le commandement
et se dirigea vers Yamama où résidait Musaylama
le menteur, un autre faux prophète. »
Le Livre des chants témoigne de l?importance du statut
de la femme arabe au Xe siècle. Esclave-chanteuse mutine
comme Mahbuba, consciente de son pouvoir de séduction
et à même d?avoir l?ascendant sur son maître, le Calife
en personne ; femme de caractère aux moeurs libres
et au destin tragique, telle Zarqa al-Yamama, homosexuelle
dont les yeux perçants étaient capables de voir à grande
distance ; femme de pouvoir comme az-Zabba?, qui fit
prisonnier le roi d?Irak et but son sang, ou comme Sajah,
mystificatrice, qui prétendit avoir reçu la révélation divine
et s?autoproclama prophétesse ; femme libertine
aux multiples amants comme ?Ubeyda et Fadl, ou femme
dévouée pleurant debout son mari décédé,
signe qu?elle lui sera fidèle jusqu?à la tombe. Vertueuse,
poétesse, musicienne et lettrée, la femme que nous dépeint
Abu al-Faraj est étonnamment moderne, réservant bien
des surprises au lecteur occidental et lui offrant
les moyens de remiser nombre de préjugés.
Une anthologie traduite par Mohammed Mestiri
préfacée et commentée
par Mohammed Mestiri et Soumaya Mestiri
prophétesse après la mort de Muhammad et rassembla
autour d'elle les membres de son clan ; ceux-ci
se mobilisèrent pour la soutenir et faire triompher
sa cause. Elle leva une armée, en prit le commandement
et se dirigea vers Yamama où résidait Musaylama
le menteur, un autre faux prophète. »
Le Livre des chants témoigne de l?importance du statut
de la femme arabe au Xe siècle. Esclave-chanteuse mutine
comme Mahbuba, consciente de son pouvoir de séduction
et à même d?avoir l?ascendant sur son maître, le Calife
en personne ; femme de caractère aux moeurs libres
et au destin tragique, telle Zarqa al-Yamama, homosexuelle
dont les yeux perçants étaient capables de voir à grande
distance ; femme de pouvoir comme az-Zabba?, qui fit
prisonnier le roi d?Irak et but son sang, ou comme Sajah,
mystificatrice, qui prétendit avoir reçu la révélation divine
et s?autoproclama prophétesse ; femme libertine
aux multiples amants comme ?Ubeyda et Fadl, ou femme
dévouée pleurant debout son mari décédé,
signe qu?elle lui sera fidèle jusqu?à la tombe. Vertueuse,
poétesse, musicienne et lettrée, la femme que nous dépeint
Abu al-Faraj est étonnamment moderne, réservant bien
des surprises au lecteur occidental et lui offrant
les moyens de remiser nombre de préjugés.
Une anthologie traduite par Mohammed Mestiri
préfacée et commentée
par Mohammed Mestiri et Soumaya Mestiri
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