- EAN13
- 9782081419315
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 04/10/2017
- Collection
- Champs essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Flammarion 13,50
Pourquoi la mort de quelqu’un est-elle toujours une sorte de scandale ?
Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les
témoins autant de curiosité et d’horreur ? Depuis qu’il y a des hommes,
comment le mortel n’est-il pas habitué à ce phénomène naturel et pourtant
toujours accidentel ? Pourquoi est-il étonné chaque fois qu’un vivant
disparaît, comme si cela arrivait chaque fois pour la première fois ? Telles
sont les questions que pose ce livre sur la mort. Dans chacun de ses ouvrages,
Vladimir Jankélévitch a essayé de saisir le cas limite, l’expérience aiguë : à
son point de tangence avec ces frontières, l’homme se situe à la pointe de
l’humain, là où le mystère, l’ineffable, le « je ne sais quoi », ouvrent le
passage de l’être au néant, ou de l’être à l’absolument-autre. Il s’attache
ici à analyser un événement considéré dans sa banalité et dans son étrangeté à
la fois, dans son anomalie normale, son tragique familier, bref, dans sa
contradiction. « Si la mort n’est pensable ni avant, ni pendant, ni après,
écrit Jankélévitch, quand pourrons-nous la penser ? » Et il entreprend cette
tâche périlleuse : conter l’inénarrable, décrire l’indescriptible.
Pourquoi cet événement si normal éveille-t-il chez ceux qui en sont les
témoins autant de curiosité et d’horreur ? Depuis qu’il y a des hommes,
comment le mortel n’est-il pas habitué à ce phénomène naturel et pourtant
toujours accidentel ? Pourquoi est-il étonné chaque fois qu’un vivant
disparaît, comme si cela arrivait chaque fois pour la première fois ? Telles
sont les questions que pose ce livre sur la mort. Dans chacun de ses ouvrages,
Vladimir Jankélévitch a essayé de saisir le cas limite, l’expérience aiguë : à
son point de tangence avec ces frontières, l’homme se situe à la pointe de
l’humain, là où le mystère, l’ineffable, le « je ne sais quoi », ouvrent le
passage de l’être au néant, ou de l’être à l’absolument-autre. Il s’attache
ici à analyser un événement considéré dans sa banalité et dans son étrangeté à
la fois, dans son anomalie normale, son tragique familier, bref, dans sa
contradiction. « Si la mort n’est pensable ni avant, ni pendant, ni après,
écrit Jankélévitch, quand pourrons-nous la penser ? » Et il entreprend cette
tâche périlleuse : conter l’inénarrable, décrire l’indescriptible.
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