- EAN13
- 9782081505995
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 27/01/2021
- Collection
- Documents, témoignages et essais d’actualité
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Certains coeurs lâchent pour trois fois rien
Gilles Paris
Flammarion
Documents, témoignages et essais d’actualité
Autre version disponible
-
Papier - Flammarion 19,00
« Les cliniques spécialisées, je connais. Je m’y suis frotté comme on
s’arrache la peau, à vif. Les hôpitaux psychiatriques sont pleins de gens qui
ont baissé les bras, qui fument une cigarette sur un banc, le regard vide, les
épaules tombantes. J’ai été un parmi eux. » Une dépression ne ressemble pas à
une autre. Gilles Paris est tombé huit fois et, huit fois, s’est relevé. Dans
ce récit où il ne s’épargne pas, l'auteur tente de comprendre l’origine de
cette mélancolie qui l’a tenaillé pendant plus de trente ans. Une histoire de
famille, un divorce, la violence du père. Il y a l’écriture aussi, qui soigne
autant qu’elle appelle le vide après la publication de chacun de ses romans.
Peut-être fallait-il cesser de se cacher derrière les personnages de fiction
pour, enfin, connaître la délivrance. «Ce ne sont pas les épreuves qui
comptent mais ce qu’on en fait », écrit-il. Avec ce témoignage tout en clair-
obscur, en posant des mots sur sa souffrance, l’écrivain nous offre un récit à
l’issue lumineuse. Parce qu’il n’existe pas d’ombre sans lumière. Il suffit de
la trouver.
s’arrache la peau, à vif. Les hôpitaux psychiatriques sont pleins de gens qui
ont baissé les bras, qui fument une cigarette sur un banc, le regard vide, les
épaules tombantes. J’ai été un parmi eux. » Une dépression ne ressemble pas à
une autre. Gilles Paris est tombé huit fois et, huit fois, s’est relevé. Dans
ce récit où il ne s’épargne pas, l'auteur tente de comprendre l’origine de
cette mélancolie qui l’a tenaillé pendant plus de trente ans. Une histoire de
famille, un divorce, la violence du père. Il y a l’écriture aussi, qui soigne
autant qu’elle appelle le vide après la publication de chacun de ses romans.
Peut-être fallait-il cesser de se cacher derrière les personnages de fiction
pour, enfin, connaître la délivrance. «Ce ne sont pas les épreuves qui
comptent mais ce qu’on en fait », écrit-il. Avec ce témoignage tout en clair-
obscur, en posant des mots sur sa souffrance, l’écrivain nous offre un récit à
l’issue lumineuse. Parce qu’il n’existe pas d’ombre sans lumière. Il suffit de
la trouver.
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