- EAN13
- 9782246614593
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 07/02/2001
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 17,90
"Ma vie est un songe qui passe à travers moi": ainsi s'exprime Marcel
Schneider, qui aura toujours préféré la liberté intérieure, celle du rêve, aux
contraintes avilissantes de la vie réelle. Le spécialiste du fantastique, le
germaniste familier des mythes de la Forêt noire, le visiteur des salons
parisiens, est tôt parti à la quête du beau. Il y a du rebelle chez cet
esthète. C'est le sens de ce nouveau volume ajouté à son entreprise de
mémoire, L'éternité fragile. On passe ici du monde, celui de la première
guerre mondiale, celui des amitiés "admirables", de Georges Dumézil à André
Pieyre de Mandiargues, sans oublier Jean Cocteau, au Tramonde, concept qui
tient de l'émerveillement devant la singularité poétique de l'existence. Le
germaniste cite volontiers Goethe : "L'ère du beau est révolue". Ce pessimiste
qui ne moralise pas commente le snobisme de Proust, l'imaginaire de Gabriele
d'Annunzio, ou les leçons d'insolence d'un après-guerre qui n'était pas du
côté de Jean-Paul Sartre. Pour finir, il consacre à la danse des pages
virevoltantes où l'on voit pirouetter Nijinski, Joséphine Baker, Noureev,
Roland Petit. La danse, métaphore d'une beauté qui toujours s'échappe.
Schneider, qui aura toujours préféré la liberté intérieure, celle du rêve, aux
contraintes avilissantes de la vie réelle. Le spécialiste du fantastique, le
germaniste familier des mythes de la Forêt noire, le visiteur des salons
parisiens, est tôt parti à la quête du beau. Il y a du rebelle chez cet
esthète. C'est le sens de ce nouveau volume ajouté à son entreprise de
mémoire, L'éternité fragile. On passe ici du monde, celui de la première
guerre mondiale, celui des amitiés "admirables", de Georges Dumézil à André
Pieyre de Mandiargues, sans oublier Jean Cocteau, au Tramonde, concept qui
tient de l'émerveillement devant la singularité poétique de l'existence. Le
germaniste cite volontiers Goethe : "L'ère du beau est révolue". Ce pessimiste
qui ne moralise pas commente le snobisme de Proust, l'imaginaire de Gabriele
d'Annunzio, ou les leçons d'insolence d'un après-guerre qui n'était pas du
côté de Jean-Paul Sartre. Pour finir, il consacre à la danse des pages
virevoltantes où l'on voit pirouetter Nijinski, Joséphine Baker, Noureev,
Roland Petit. La danse, métaphore d'une beauté qui toujours s'échappe.
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