- EAN13
- 9782246641995
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 10/2003
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Grasset 17,90
Il n'y a pas d'âge pour les faits divers. Dans la paix provinciale de
Bouvergues, trois octogénaires s'entretuent par jalousie. Mais ces vieillards
amoureux sont aussi les comédiens d'un soir, choisis à l'hospice local par la
comtesse Isabelle de Bandoeuvre pour animer le théâtre de la ville. La pièce
jouée est de feu Corneille Desjardins, dramaturge mystérieux, qui a légué à la
comtesse une malle en osier pleine de manuscrits. Qui interprétera donc
L'hiver au paradis avec assez de vraisemblance pour mourir en scène ? Qui
survivra au feu de l'actrice Loulou Lamballe, si belle, et aux intrigues de
Madame de Bandoeuvre ? Il n'y a pas d'âge, aussi, pour confondre la vie et les
chimères du théâtre.
Comme le dit Daniel Boulanger, dont les reparties brillantes et la drôlerie
accompagnent ici ses personnages attachants, fragiles, à côté de la vie,
jusqu'à leur crépuscule : "On croit, à l'ordinaire, que les sentiments
s'émoussent avec l'âge, que passé l'automne l'hiver nous emmure. On nous range
au placard. Nous ne sommes plus que des balais pour mettre en petit tas la
poussière des souvenirs. Vous voyez que non. L'extraordinaire désir vibrionne
encore.".
Bouvergues, trois octogénaires s'entretuent par jalousie. Mais ces vieillards
amoureux sont aussi les comédiens d'un soir, choisis à l'hospice local par la
comtesse Isabelle de Bandoeuvre pour animer le théâtre de la ville. La pièce
jouée est de feu Corneille Desjardins, dramaturge mystérieux, qui a légué à la
comtesse une malle en osier pleine de manuscrits. Qui interprétera donc
L'hiver au paradis avec assez de vraisemblance pour mourir en scène ? Qui
survivra au feu de l'actrice Loulou Lamballe, si belle, et aux intrigues de
Madame de Bandoeuvre ? Il n'y a pas d'âge, aussi, pour confondre la vie et les
chimères du théâtre.
Comme le dit Daniel Boulanger, dont les reparties brillantes et la drôlerie
accompagnent ici ses personnages attachants, fragiles, à côté de la vie,
jusqu'à leur crépuscule : "On croit, à l'ordinaire, que les sentiments
s'émoussent avec l'âge, que passé l'automne l'hiver nous emmure. On nous range
au placard. Nous ne sommes plus que des balais pour mettre en petit tas la
poussière des souvenirs. Vous voyez que non. L'extraordinaire désir vibrionne
encore.".
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