Douce France, où est (passé) ton bon sens ?, Lettre ouverte à un pays déboussolé
EAN13
9782259278676
Éditeur
Plon
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Douce France, où est (passé) ton bon sens ?

Lettre ouverte à un pays déboussolé

Plon

Indisponible

Autre version disponible

Le bon sens est-il aux abonnés absent dans la politique, la société,
l'économie, les relations humaines ?
Réveillons-nous ! Il y a urgence. Urgence de partir à la (re)conquête du bon
sens oublié. Dans différents domaines, la voie de la sagesse populaire a été
délaissée. Tout se passe comme si nous avions collectivement égaré notre
faculté de discernement. Il ne s'agit pas ici de faire l'éloge de
l'immobilisme ou de tomber dans une quelconque nostalgie, mais, au contraire,
d'avancer sur le chemin du bon sens. Un chemin qui passe par le savoir de nos
aînés, celui des campagnes et surtout, par une connaissance qui ne se trouve
pas dans les livres, mais dans l'observation du monde tel qu'il est.
Dans notre société, on confond simplicité et simplisme. Le bon sens, synonyme
de ringardise et de désuétude, a mauvaise réputation. Mais qu'a-t-il pu se
passer pour que nous en arrivions là ? Comment avons-nous fait pour le
reléguer au rang de valeur désuète et dépourvue de légitimité ? Ou pire
encore, puisque selon certains esprits " éclairés " et élites auto-proclamées,
réfléchir avec bon sens reviendrait à verser dans le populisme ? Il est ainsi
devenu dangereux d'être proche du peuple, de penser comme le peuple.
En vérité, avec ce genre de raisonnement, on marche vraiment sur la tête. Ou,
comme dirait ma grand-mère, qui n'est pas dénuée de sens commun : " le monde
ne tourne pas rond ma petite-fille. "" Tous les gens très intelligents qui
gouvernement nos vies apportent plus de problèmes que de solutions, je les
appelle les fournisseurs de crises ! " a-t-elle l'habitude de me dire. Voilà
qui me rappelle une maxime de Frédéric Dard :" Le bon sens, c'est ce qui
permet d'être écouté quand vous n'êtes pas intelligent". Avec une ironie
cinglante, l'auteur de San-Antonio a résumé la soi-disant opposition entre
intelligence et bon sens, une dichotomie qui nous aveugle et nous éloigne du
bon chemin. C'est la raison pour laquelle il est urgent d'ôter nos œillères.
C'est la raison d'être de ce livre qui, exemples à l'appui, invite à quitter
la doxa dominante pour adopter de nouveau l'une de nos valeurs cardinales, ce
sens commun ou, comme disait George Orwell, cette " common decency ", la "
décence ordinaire ". C'est en croyant de nouveau au bon sens, à ce génie
populaire, que la France renouera avec le destin qu'elle mérite, celui d'une
grande nation. C'est à cette condition que nos vies seront plus riches de
l'essentiel. Redonner du (bon) sens à nos vies, c'est retrouver le chemin de
l'authenticité.
S'identifier pour envoyer des commentaires.