- EAN13
- 9782709637565
- Éditeur
- Jean-Claude Lattès
- Date de publication
- 18/05/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - JC Lattès 23,80
Longtemps, le plaisir a été un péché, et la quête du plaisir, surtout
lorsqu’il était déviant par rapport aux normes - masturbation, homosexualité,
etc.- une maladie. Notre époque, depuis quelques décennies, l’a libéré. Puis
elle en a contrôlé à nouveau l’usage, imposé ses normes au nom de la santé
publique ou privée (tabac, alcool, sexe, etc.)
Parallèlement, au nom de l’hygiène et de la valeur « bonheur », d’exercice de
la liberté, elle en a fait une contrainte, un nouveau conformisme. Vous ne
jouissez pas ? Allez consulter…
Le plaisir, obligatoire pour tous, mais de plus en plus contrôlé…
A force de vouloir ainsi l’imposer à tous, et sous une norme unique, notre
société l’a peut-être « rendu malade », cause de souffrance, d’angoisse, de
perte de l’estime de soi ; d’où le développement des « maladies du désir »
-boulimie, anorexie, addictions, ou absence de libido…
Et si, pour retrouver le vrai sens du désir, il fallait le réinvestir de sa
liberté, de sa capacité à générer des excès, à accepter ses déviances, voire
ses transgressions ? Tout en sachant trouver une expression respectueuse
d’autrui de cette liberté individuelle, bien sûr.
C’est à cette seule condition que le désir, qui a été infantilisé, pourra
redevenir « adulte », libre - mais aussi responsable -. Porteur de sens et de
bonheur.
C’est toute la réflexion de Marc Valleur et Jean-Claude Matysiak. Suivons-les…
lorsqu’il était déviant par rapport aux normes - masturbation, homosexualité,
etc.- une maladie. Notre époque, depuis quelques décennies, l’a libéré. Puis
elle en a contrôlé à nouveau l’usage, imposé ses normes au nom de la santé
publique ou privée (tabac, alcool, sexe, etc.)
Parallèlement, au nom de l’hygiène et de la valeur « bonheur », d’exercice de
la liberté, elle en a fait une contrainte, un nouveau conformisme. Vous ne
jouissez pas ? Allez consulter…
Le plaisir, obligatoire pour tous, mais de plus en plus contrôlé…
A force de vouloir ainsi l’imposer à tous, et sous une norme unique, notre
société l’a peut-être « rendu malade », cause de souffrance, d’angoisse, de
perte de l’estime de soi ; d’où le développement des « maladies du désir »
-boulimie, anorexie, addictions, ou absence de libido…
Et si, pour retrouver le vrai sens du désir, il fallait le réinvestir de sa
liberté, de sa capacité à générer des excès, à accepter ses déviances, voire
ses transgressions ? Tout en sachant trouver une expression respectueuse
d’autrui de cette liberté individuelle, bien sûr.
C’est à cette seule condition que le désir, qui a été infantilisé, pourra
redevenir « adulte », libre - mais aussi responsable -. Porteur de sens et de
bonheur.
C’est toute la réflexion de Marc Valleur et Jean-Claude Matysiak. Suivons-les…
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