- EAN13
- 9782714310774
- ISBN
- 978-2-7143-1077-4
- Éditeur
- José Corti
- Date de publication
- 09/02/2012
- Collection
- DOMAINE ROMANTI
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 2,3 cm
- Poids
- 340 g
- Langue
- anglais
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 821.7
- Fiches UNIMARC
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Les ballades lyriques
De William Wordsworth
Traduit par Dominique Peyrache-Leborgne, Sophie Vige
José Corti
Domaine Romanti
Offres
Nouvelle édition
William WORSWORTH
Ballades lyriques
Domaine romantique. Traduction de l’anglais par Dominique Peyrache-Leborgne et Sophie Vige
ISBN 978-2-7143-1077-4
256 pages – 22 euros
Parution 9 février 2012
Le succès du Dit du vieux marin, ballade fantastique de Coleridge, éclipsa pendant longtemps à l’étranger les Ballades Lyriques de Wordsworth, qui furent éditées dans le même recueil, selon le projet commun des deux amis. Ces Ballades Lyriques de 1798 sont à considérer comme l’œuvre de jeunesse d’un poète qui a pourtant déjà publié dans diverses revues et qui commence à avoir en tête un projet théorique bien précis, développé deux ans plus tard dans la première préface de 1800. C’est donc à la fois comme poète et comme théoricien de la poésie qu’il faut considérer celui qui, toute sa vie, remaniera la considérable autobiographie philosophique et poétique du Prélude, dont à bien des égards certains motifs apparaissent déjà dans Les Ballades Lyriques, notamment les bienheureux moments magiques des “spots of time”. La progression du recueil retrace aussi un parcours, celui d’un homme du XVIIIe siècle, inspiré par l’esprit des Lumières (le rousseauisme et le godwinisme), celui du poète sensible méditant sur la situation de l’homme en société, sur l’héritage d’une tradition poétique, mais s’engageant aussi progressivement vers une voie de plus en plus personnelle, que l’on dira ensuite romantique : celle de la célébration des humbles, de la chanson triste et simple ou, à l’inverse celle de la comédie. Et il n’est pas de plus grande tendresse, tantôt joyeuse, tantôt douloureuse, que celle qui se dégage des figures d’innocence ou de martyre, telles celles de Johnny dans “Le petit idiot” ou de Martha dans “L’épine”. Enfin, c’est par un poème célèbre, et à redécouvrir, que se termine le premier recueil de Wordsworth : le fameux “Tintern Abbey”. Par son inspiration formelle, il rappelle l’héritage sacré de Milton, celui des poètes de la nature et de l’imagination au XVIIIe siècle, tels que Thomson, Akenside, Cowper ; par son inspiration lyrique, il reste certainement l’œuvre la plus passionnément intimiste, la plus philosophique et la plus sobrement hédoniste du romantisme anglais.
William WORSWORTH
Ballades lyriques
Domaine romantique. Traduction de l’anglais par Dominique Peyrache-Leborgne et Sophie Vige
ISBN 978-2-7143-1077-4
256 pages – 22 euros
Parution 9 février 2012
Le succès du Dit du vieux marin, ballade fantastique de Coleridge, éclipsa pendant longtemps à l’étranger les Ballades Lyriques de Wordsworth, qui furent éditées dans le même recueil, selon le projet commun des deux amis. Ces Ballades Lyriques de 1798 sont à considérer comme l’œuvre de jeunesse d’un poète qui a pourtant déjà publié dans diverses revues et qui commence à avoir en tête un projet théorique bien précis, développé deux ans plus tard dans la première préface de 1800. C’est donc à la fois comme poète et comme théoricien de la poésie qu’il faut considérer celui qui, toute sa vie, remaniera la considérable autobiographie philosophique et poétique du Prélude, dont à bien des égards certains motifs apparaissent déjà dans Les Ballades Lyriques, notamment les bienheureux moments magiques des “spots of time”. La progression du recueil retrace aussi un parcours, celui d’un homme du XVIIIe siècle, inspiré par l’esprit des Lumières (le rousseauisme et le godwinisme), celui du poète sensible méditant sur la situation de l’homme en société, sur l’héritage d’une tradition poétique, mais s’engageant aussi progressivement vers une voie de plus en plus personnelle, que l’on dira ensuite romantique : celle de la célébration des humbles, de la chanson triste et simple ou, à l’inverse celle de la comédie. Et il n’est pas de plus grande tendresse, tantôt joyeuse, tantôt douloureuse, que celle qui se dégage des figures d’innocence ou de martyre, telles celles de Johnny dans “Le petit idiot” ou de Martha dans “L’épine”. Enfin, c’est par un poème célèbre, et à redécouvrir, que se termine le premier recueil de Wordsworth : le fameux “Tintern Abbey”. Par son inspiration formelle, il rappelle l’héritage sacré de Milton, celui des poètes de la nature et de l’imagination au XVIIIe siècle, tels que Thomson, Akenside, Cowper ; par son inspiration lyrique, il reste certainement l’œuvre la plus passionnément intimiste, la plus philosophique et la plus sobrement hédoniste du romantisme anglais.
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