- EAN13
- 9782912946492
- ISBN
- 978-2-912946-49-2
- Éditeur
- Bouchene
- Date de publication
- 2002
- Collection
- Bibliothèque d'Histoire du Maghreb
- Nombre de pages
- 258
- Dimensions
- 24 x 16 x 2 cm
- Poids
- 440 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 965.502
- Fiches UNIMARC
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Histoire de Constantine sous la domination turque, 1517-1837
de 1517 à 1837
De Eugène Vayssettes
Édité par Ouarda Siari-Tengour
Bouchene
Bibliothèque d'Histoire du Maghreb
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Autre version disponible
La réflexion que tente Vayssettes est intimement liée au processus de mise en place des institutions qui doivent assurer la domination française.
A priori, c'est un regard désintéressé qui est posé sur le passé de l'Algérie. Mais à un moment où l'occupation n'est pas encore achevée et où l'expérience des Bureaux Arabes se heurte autant à l'improvisation empirique d'officiers qu'à l'opposition des colons, l'entreprise savante est étroitement imbriquée à la «situation coloniale».
On l'aura compris, il s'agit d'abord d'un travail d'histoire coloniale classique conforme à l'idéal d'expansion. Mais la contribution de Vayssettes est originale dans la mesure où il n'appartient pas aux cercles militaires qui dominent encore la production des savoirs en Algérie.
De ce fait, sans être détaché complètement des urgences politiques du moment, il entend répondre à une question simple mais essentielle pour l'avenir : comment «les Turcs, avec une poignée d'hommes, sont restés, pendant plus de trois cents ans, maîtres du pays» ?
Autrement dit, il s'agit de saisir les modalités à l'origine du maintien de l'ordre par les Turcs. Le secret de celui-ci tient dans l'existence d'un gouvernement «choisi en dehors du pays», parmi les membres de l'Odjaq et agréé par le sultan ottoman.
Les Algériens ne sont pas tout à fait absents de ce gouvernement, auquel ils se trouvent associés par la force des choses. Les chefs des grandes configurations tribales composent le Makhzen, sans l'aide duquel les Turcs auraient été dans l'incapacité de gouverner le pays. Tout est dit dès les premières pages de l'étude qui va se polariser autour des rapports entre gouvernants et gouvernés.
C'est pourquoi, Vayssettes s'attache d'abord à éclairer le lecteur sur les principaux rouages du pouvoir central et local qui ont assuré une pérennité «aux fondateurs de cette oligarchie». Mais il ne se contente pas d'observations contenues dans la vulgate ordinaire.
A priori, c'est un regard désintéressé qui est posé sur le passé de l'Algérie. Mais à un moment où l'occupation n'est pas encore achevée et où l'expérience des Bureaux Arabes se heurte autant à l'improvisation empirique d'officiers qu'à l'opposition des colons, l'entreprise savante est étroitement imbriquée à la «situation coloniale».
On l'aura compris, il s'agit d'abord d'un travail d'histoire coloniale classique conforme à l'idéal d'expansion. Mais la contribution de Vayssettes est originale dans la mesure où il n'appartient pas aux cercles militaires qui dominent encore la production des savoirs en Algérie.
De ce fait, sans être détaché complètement des urgences politiques du moment, il entend répondre à une question simple mais essentielle pour l'avenir : comment «les Turcs, avec une poignée d'hommes, sont restés, pendant plus de trois cents ans, maîtres du pays» ?
Autrement dit, il s'agit de saisir les modalités à l'origine du maintien de l'ordre par les Turcs. Le secret de celui-ci tient dans l'existence d'un gouvernement «choisi en dehors du pays», parmi les membres de l'Odjaq et agréé par le sultan ottoman.
Les Algériens ne sont pas tout à fait absents de ce gouvernement, auquel ils se trouvent associés par la force des choses. Les chefs des grandes configurations tribales composent le Makhzen, sans l'aide duquel les Turcs auraient été dans l'incapacité de gouverner le pays. Tout est dit dès les premières pages de l'étude qui va se polariser autour des rapports entre gouvernants et gouvernés.
C'est pourquoi, Vayssettes s'attache d'abord à éclairer le lecteur sur les principaux rouages du pouvoir central et local qui ont assuré une pérennité «aux fondateurs de cette oligarchie». Mais il ne se contente pas d'observations contenues dans la vulgate ordinaire.
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