Olivier L.

19,00
Conseillé par (Libraire)
10 octobre 2012

Mondialisation, le roman

Lorsqu'on lui pose la question, Fabrice Humbert précise qu'il écrit, depuis "La fortune de Sila", des romans économiques. S'il met en scène l'économie, il le fait comme une divinité du temps présent, qui joue avec les hommes comme jadis les dieux grecs. Dans cette mythologie moderne, il donne corps et chair à l'histoire au travers de personnages en prise avec la violence d'une mafia mondialisée. Pour ce dernier opus en effet, Fabrice Humbert met en scène l'économie parallèle de la drogue, de la Colombie aux banlieues déshéritées de région parisienne, deux familles dont le destin va basculer. Sans concession, brutal et littéraire, il nous raconte notre temps à la manière d'un formidable narrateur.

Conseillé par (Libraire)
10 octobre 2012

Rabelaisien et terrible

C'est l'énorme livre de la rentrée. Par sa taille, par son propos, par son style, seuls des superlatifs peuvent lui convenir. Pierre Jourde a déjà prouvé que sa littérature a de l'estomac ("La littérature sans estomac", "Festin secret"), et qu'il sait se faire monstrueux ("Littérature monstre", "La cantatrice avariée"). Ici, on peut parler d'un ogre (quel monstre a autant d'estomac ?), dont on va explorer la chute en quatre temps, à quatre voix : celle de son double, la sienne, celle de son espionne et celle de son serviteur. On ne prend jamais en pitié ce dictateur détestable, mais son histoire terrifiante fascine, d'autant que l'auteur nous entraîne aux confins du fantastique, dans un univers où l'horreur côtoie la politique, et où la dégradation, la trahison et la duplicité règnent en maître. Mais c'est peut-être encore le comique qui l'emporte, le comique du vertige, le rire du bord du gouffre, dans ce grand roman digne de Rabelais et de Cervantès.

Conseillé par (Libraire)
10 octobre 2012

Daytripper

C'est au milieu des Batman et autres comics du catalogue DC, dans la collection Vertigo (Fables, 100 bullets...) que j'ai découvert Daytripper. Ici, pas de super héros, mais la vie ordinaire de Brás de Oliva Domingos, ses angoisses, ses joies, ses morts! Vous me direz, pourquoi SES morts car celle-ci revêt habituellement un caractère définitif! Tout simplement parce que les auteurs ont choisi de le faire mourir à des âges différents, tout en ne nous racontant pas son histoire dans l'ordre chronologique... Compliqué? Pas du tout, c'est surtout assez malin car les morts donnent de la valeur à la vie, aux choses qu'il lui restent à dire, aux évènements qu'il vivra, ou pas!

18,00
Conseillé par (Libraire)
10 octobre 2012

Jenny et Sils sont contraints par la dureté des temps de rendre les clefs de leur librairie et de leur domicile. Ils vont chercher refuge dans une maison perdue, en ruines, perchée dans la montagne. Avec leurs cartons de livres, une ânesse et une chienne, il leur faut s'acclimater à cette nouvelle existence : survivre aux intempéries, tels des Robinson Crusoé du XXIème siècle exclus de la société matérialiste. Dans cet âpre combat, la redécouverte des corps, l'apprentissage de l'isolement et la puissance de la littérature leur feront-ils découvrir une nouvelle manière d'être au monde ?

Conseillé par (Libraire)
10 octobre 2012

Comédie italienne

Dans l'Italie des années 30, alors que le fascisme monte, une petite fille qui vit dans une famille anarchiste se prend pour Jean Gabin. C'est drôle, rafraîchissant, et très inattendu.