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Conseillé par François-Régis SIRJACQ (Libraire)25 août 2022
Onésime, nous fait mieux comprendre les vies abîmées par les drames du XX° siècle
Onésime habitait au fond de l’impasse du champ des cris. Depuis sa mort, la maison est inhabitée. Le narrateur qui a passé une partie de son enfance, là, vient y habiter. Avec Nicole, le premier amour d’Onésime, ils vont ensemble remonter le temps pour découvrir l’homme, celui qui fut maquisard et deviendra très taciturne une fois la guerre finie. Ce roman, écrit sous la forme d’une exploration de la mémoire d’un lieu, dresse le portrait d’une période qui continue de nous interpeller. La vie de ce personnage, Onésime, nous fait mieux comprendre les vies abîmées par les drames du XX° siècle, les tumultes de la résistance.
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Conseillé par Pascale B.19 août 2022
Le sous-marin n’aime pas les méduses
C’est dans la maison du défunt Onésime que le narrateur évoque le passé avec Nicole.
Onésime a été élevé par son grand père Naudet unijambiste et sa grand-mère Blanche au silence têtu. Adolescent, il découvre la bouleversante vérité sur sa mère, s’éprend de Nicole qui rentre dans la résistance par amour et traverse avec lui les sueurs froides, là où s’improvise le maniement des explosifs…
Nicole, seul témoin restant, femme mésestimée, partage avec le conteur cette épopée aux côtés d’un partisan nébuleux et lui confie le moment où elle perdit pied dans le vide absolu….
La trame du roman est singulière ; le phrasé prend des allures d’expressions, de belles métaphores, alternant avec des passages télégraphiques, codés ; d’autres simplement parlés…. L’ensemble rend l’épisode historique humain et captivant.
« Lorsqu’elle retirait ses lunettes, un court instant, pour les nettoyer, j’avais l’impression dantesque qu’elle déchaussait son regard pour récurer ses yeux avant de les remettre à leur place »