- EAN13
- 9782258073326
- ISBN
- 978-2-258-07332-6
- Éditeur
- Omnibus
- Date de publication
- 04/01/2007
- Collection
- Omnibus (1)
- Nombre de pages
- 1076
- Dimensions
- 19,9 x 13,1 x 4 cm
- Poids
- 744 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 843
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Comedie Humaine + 8 Titres (La)
Volume 1, La maison du Chat-qui-pelote, Gobseck, Le père Goriot, Le colonel Chabert, La messe de l'athée, Eugénie Grandet, Illusions perdues
De Honoré de BALZAC
Omnibus
Omnibus
Ce volume est le premier de l'ensemble que forme La Comédie humaine, véritable fresque sociale et humaine, patrimoine de la littérature française.
Combien de choses n'ai-je pas apprises en exerçant ma charge ! J'ai vu mourir un père dans un grenier, sans sou ni maille, abandonné par deux filles auxquelles il avait donné quarante mille livres de rente ! J'ai vu brûler des testaments ; j'ai vu des mères dépouillant leurs enfants, des maris volant leurs femmes, des femmes tuant leurs maris et se servant de l'amour qu'elles leur inspiraient pour les rendre fous ou imbéciles, afin de vivre en paix avec un amant. J'ai vu des femmes donnant à l'enfant d'un premier lit des goûts qui devaient amener sa mort, afin d'enrichir l'enfant de l'amour. Je ne puis vous dire tout ce que j'ai vu, car j'ai vu des crimes contre lesquels la justice est impuissante. Enfin, toues les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité. (Le Colonel Chabert)
Pour (re)lire Balzac, inventeur du roman moderne, une édition présentée par Pierre Dufief, professeur à l'Université de Bretagne occidentale, et Anne-Simone Dufief, maître de conférences à l'Université de Paris X.
Dans ce volume : Balzac, une vie
Combien de choses n'ai-je pas apprises en exerçant ma charge ! J'ai vu mourir un père dans un grenier, sans sou ni maille, abandonné par deux filles auxquelles il avait donné quarante mille livres de rente ! J'ai vu brûler des testaments ; j'ai vu des mères dépouillant leurs enfants, des maris volant leurs femmes, des femmes tuant leurs maris et se servant de l'amour qu'elles leur inspiraient pour les rendre fous ou imbéciles, afin de vivre en paix avec un amant. J'ai vu des femmes donnant à l'enfant d'un premier lit des goûts qui devaient amener sa mort, afin d'enrichir l'enfant de l'amour. Je ne puis vous dire tout ce que j'ai vu, car j'ai vu des crimes contre lesquels la justice est impuissante. Enfin, toues les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité. (Le Colonel Chabert)
Pour (re)lire Balzac, inventeur du roman moderne, une édition présentée par Pierre Dufief, professeur à l'Université de Bretagne occidentale, et Anne-Simone Dufief, maître de conférences à l'Université de Paris X.
Dans ce volume : Balzac, une vie
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