Dans la ville encombrée de voitures et d’immeubles, étouffé sur un banc, minuscule, Henri est assis. Comme une île au milieu des éléments déchaînés, l’arrêt de bus est son havre. Humour, amitié, solitude et solidarité, joie mélancolique et vitalité, un album à lire et relire.
Signé Serenella Quarello et Julie Colombet, cet excellent documentaire, qui en plus ne se prend pas au sérieux, est un éloge à la lenteur et au paresseux, ce mammifère sympathique et étonnant qui est malheureusement menacé par la déforestation et le trafic d’animaux exotiques. La bêtise des hommes n’épargne rien ni personne…
Avec un jeu subtil au niveau des couleurs, cette histoire parle d’un enfant emberlificoté dans ses problèmes, décrits ici comme des sacs de nœuds. Sans l’aide d’adultes, ce bambin en culottes courtes et aux jambes démesurément longues se métamorphose au contact d’animaux mais surtout lors d’une rencontre salvatrice.
Traduit de l'hébreu, cet album, qui fleure bon le printemps, se lit comme un conte initiatique où la liberté est le prix à gagner. Oui, mais pour y arriver il s'agit de renoncer à son monde connu pour s'aventurer vers l'inconnu, pas toujours très confortable. Un album poétique, tout en finesse de trait, signé Maya Shleifer.
A aucun moment, Rebecca Walsh ne stigmatise le héros de cette histoire, un enfant différent que l’on pourrait qualifier de légèrement hyperactif. Au contraire, c’est avec une infinie douceur, qui se lit dans le regard de tous les personnages, que l’autrice-illustratrice américaine nous décrit les difficultés à obéir aux règles imposées par une école standard.